Publié dans Politique

CUA  - Le paiement du salaire des employés assuré malgré la difficulté 

Publié le mercredi, 30 juillet 2025

Face aux défis budgétaires, le maire de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a tenu à rassurer son personnel. Mme Harilala Ramanantsoa a reconnu que « les rentrées financières de la Commune ne sont pas encore au niveau attendu », soulignant qu'un effort considérable est nécessaire pour améliorer la collecte des recettes. Malgré cette situation, elle a affirmé avec conviction que le paiement du salaire des employés ainsi que le fonctionnement général des services administratifs ne sont pas menacés.

Cette assurance vise à maintenir la sérénité au sein de l'administration municipale. Consciente que la CUA ne peut être entièrement autonome financièrement, la maire a insisté sur l'importance cruciale du dialogue avec les partenaires techniques et financiers, et tout particulièrement avec le Gouvernement central. Dans cette perspective, une solution concrète est à l'étude. La mise en place d'un « Guichet unique », destiné à centraliser et optimiser la perception des revenus de la Commune, fait partie des sujets majeurs abordés lors de la session du Conseil municipal qui s’est terminée ce mercredi. Cette initiative est perçue comme un levier essentiel pour stabiliser et accroître les ressources financières de la ville d'Antananarivo. 

Miser sur la transparence

Ramanantsoa Harilala a aussi annoncé la présentation imminente d'un rapport détaillé sur les investissements prévus pour l'exercice 2024-2025. Cette communication interviendra à l'issue de la session ordinaire actuellement menée par les conseillers municipaux dont l'objectif est l'élaboration du budget de la Capitale. Au cœur de cette démarche se trouve une volonté affirmée d'instaurer une gouvernance basée sur la transparence et la rigueur. Comme l'a souligné le maire, ce rapport sera l'occasion de rendre compte de ses six premiers mois à la tête de la Municipalité. L'objectif est de permettre à chaque citoyen d'avoir une vision claire et précise des flux financiers de la CUA, en détaillant l'ensemble des recettes perçues et des dépenses engagées durant cette période.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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